Pour atteindre Death of Vinyl dans la Petite Italie, vous devez entrer par une porte étroite et superbement décorée par l'artiste local Chris Dyer, monter un escalier suintant de vertus positives, passer de nombreuses décorations éclectiques, passer un coin de mur, pour vous retrouver finalement dans une pièce immense avec un éclairage doux et intime, et une atmosphère qui se rapproche beaucoup d'un câlin. Si vous êtes un fan de musique ou de vinyle, et quelles que soient vos motivations, vous ne pouviez pas trouver de boutique plus accueillante. « Ici, nous avons essayé de combiner tout ce qui nous plaisait le plus dans un magasin de disques », explique le propriétaire, Steve Ludvik. « En général, quand les gens n'aiment pas un magasin, c'est soit parce que le lieu ne leur plaît pas, soit parce qu'on ne les traite pas comme il faut. »
Steve travaille dans cette boutique de disques avec le copropriétaire Daniel Hadley, et il déclare rejeter consciemment le snobisme souvent associé aux magasins de musique spécialisés. Il confie : « Nous mettons un point d'honneur à nous montrer accueillants envers tout le monde et nous n'embaucherions jamais quelqu'un qui se croirait au-dessus des autres. Nous savons tous que nous ne savons pas tout. Pour Dan et moi, la musique est très importante; elle nous est même sacrée. Si un client en sait plus que nous, nous sommes heureux de l'écouter et d'en apprendre plus sur les groupes et les disques. »
Ce disquaire délimite le Mile End et la Petite Italie. Vous découvrirez à l'intérieur un deuxième étage à l'esthétique exceptionnelle. Ici, tout est d'époque: vous aurez l'impression de remonter dans le temps, avant les CD et les lecteurs MP3. Dans les bacs figurent plus de 50 000 disques qui se vendent à 2 $ chacun et vous risquez fort de quitter l'endroit avec de la musique pour les semaines à venir. L'établissement répare aussi les platines, les amplis et les haut-parleurs pour que votre système de son retrouve son lustre.