Vous planifiez acheter une maison? Vous vous réjouirez sans doute, comme tant d'autres, des nouveaux règlements mis en place par les autorités financières canadiennes s'appliquant à l'achat et à la vente d'une maison. Mais quels sont-ils? Comment vous affecteront-ils? Voici quelques explications sur le sujet.
Ce que ces règlements amènent de nouveau
Le Bureau du surintendant des institutions financières (BSIF) planchait depuis 2012 sur de nouvelles directives hypothécaires. Ces nouvelles politiques visent à mettre en place de nouveaux protocoles pour redéfinir les critères à remplir par les banques, prêteurs hypothécaires et emprunteurs pour être admissibles à des prêts garantis par le gouvernement. L'objectif global est de rendre la réglementation plus stricte afin de réduire le nombre de faillites et de saisies.
Dès le 30 mai 2014, la Société canadienne d'hypothèques et de logement (SCHL) ne pourra plus assurer les achats de travailleurs autonomes sans une vérification indépendante. Notez que cela ne signifie pas que les travailleurs indépendants perdront leurs prêts hypothécaires, mais plutôt qu'ils devront fournir une preuve de revenus pour continuer.
Il sera aussi désormais impossible pour la SCHL d'assurer les Canadiens qui souhaitent acheter une deuxième propriété.
Les courtiers immobiliers poussent un soupir de soulagement
Dans l'ensemble, les professionnels de l'immobilier semblent être heureux avec ces nouvelles directives, et ce pour quelques raisons clé.
- Un impact faible -- On estime qu'à peine trois pourcent des unités assurées par la SCHL seront touchées par ces nouvelles directives. Cela signifie que ces dernières ne sont pas susceptibles de provoquer un choc majeur dans le marché du logement, ce qui nuirait à la fois aux acheteurs et aux vendeurs.
- Éviter la spéculation -- L'abandon des prêts hypothécaires pour une propriété secondaire fut aussi bien accueilli. Plusieurs croient que cela visait à décourager la spéculation immobilière. Sans mesures préventives, une spéculation incontrôlée risquerait de donner lieu à une bulle immobilière semblable à celle que les États-Unis ont subie.
- On s'y attendait -- Pas de surprises ici. Ces règlements étaient sur la planche de travail depuis 2012 et s'alignent directement avec le mandat de la SCHL d'assurer la stabilité du marché immobilier. Ils font suite à d'autres règlements hypothécaires plus stricts suivis par l'ensemble des agences canadiennes.
- Réduction des risques -- Ces nouveaux règlements empêchent les acheteurs de maison et les prêteurs hypothécaires canadien de s'étendre outre-mesure. Fondamentalement, les nouvelles directives encouragent les assureurs hypothécaires à obliger les banques à rendre des comptes.
- La transparence -- Un meilleur accès à des données importantes recevra l'aval des professionnels immobiliers de tous les secteurs qui croient que la transparence et de bons mécanismes de surveillance sont de bonnes façons de protéger le marché immobilier du pays.
Un marché fort qui perdure
Il n'y a tout simplement pas lieu de craindre un ralentissement du marché immobilier suite à ces nouveaux règlements. Comme preuve, le nombre de maisons vendues au Canada a augmenté de 10,6 pour cent au cours de la dernière année, un signe très clair de la vitalité du marché pour les acheteurs comme pour les vendeurs.
Parlez à un prêteur qualifié dans votre région pour en apprendre plus sur les derniers règlements hypothécaires canadiens et leurs répercussions sur votre rêve de devenir un jour propriétaire.